« May the odds be in your favor » ft Grant Gustin A l’écoute - Astucieux - Affectueux -Emphatique.- Amical - Attachant - Attentionné - Calme - Curieux - Dévoué - Digne de confiance - Diplomate - Intelligent - Logique -Minutieux - Ordonné - Sensible - Timide - Influençable - Insouciant - Jaloux - Maladroit - Maniaque - Naïf - Peureux - Routinier - Secret 21 ans -  Travaille avec une vieille cuisinière et vend ses produits à la Veine - A un chien - Surdoué - Frère d'Alice Konerdadt, mais ils ne se parlent presque plus - Vie dans la Veine depuis la mort de son père - N'oubli jamais un nom ou un visage

Quel est ton avis sur le Labyrinthe ? ✻ Chaque premier lundi du mois c'est la même chose : la peur, le soulagement en entendant un autre nom que le mien, les larmes des pauvres jeunes moissonnés puis le retour à la routine. Malgré le téléviseur qui passe sans cesse les "flash du labyrinthe", tout ne semble qu'un cauchemars lointain, comme si rien de tout cela n’était vraiment réel. . J'ai beaucoup de compassion pour ceux qui sont y sont envoyés, mais je tente de ne pas trop y penser, il y a déjà trop de problèmes dans le district. Quelle est la vision que tu portes sur le Capitole ? ✻ Je n'ai jamais été au Capitole, et je pense que même si j'en avais la possibilité, je n'y mettrais pas les pieds. Peut-être que nous vivons dans la misère, mais nous restons des êtres-humains. Nous connaissons l'entraide, le partage et l'empathie. Ils ne connaissent que l'hypocrisie, les paillettes et la fortune. Leurs accoutrements ridicules est censé les différencier des gens du district, mais il suffit de les écouter quelques secondes pour se rendre compte que la vraie différence est bien plus grande que physique. Personnellement, c'est eux que je plains, pas nous.

QUELQUES PETITS POINTS :

J’ai été diagnostiqué surdoué à l’âge de 6 ans. Ne pensez pas que cela soit une bonne chose, je n’ai jamais été un garçon très populaire à cause de cela. Les livres ont été mon refuge,bien que mes parents aient quelques difficultés à en acheter. Certains me trouve juste associal, je pense plutôt que j’ai du mal à trouver ma place dans ce monde. J’ai donc appris à aimer la solitude au fil des années, et à trouver des habitudes dans un environnement calme. Il n’est pas inhabituel de me trouver dans un coin de la forêt ou autre endroit supposé être desert. J’ai longtemps eu l’etiquette de “l’étrange solitaire” ou “du mec un peu paumé”.

— Il y a encore 4 ans, j’étais plutôt proche de ma petite soeur. Elle était l’une des personnes les plus importantes pour moi. Il fut un temps où l’on se confiait, où on riait ensemble… Mais depuis la mort de mon père, tout à changé.  Je me suis renfermé sur moi même. Je passais la plupart de mon temps à l’extérieur de la maison tentant d’échapper aux nouvelles responsabilités qui s’abattaient sur moi.  Étant l’ainé, je suis censé ramener de quoi nourrir la famille…Je n’ai jamais été bon pour ça. Le temps que je passais chez moi finissait toujours pas des reproches ou de longs silences. Cette perte aurait du nous rapprocher, nous rendre plus forts, mais elle eu l’effet inverse. Si papa voyait cela, il serait anéanti. Il disait toujours que la plus belle chose était l’amour familiale et de se sentir bien chez soi. Alice et moi avons réagit différemment à sa disparition et il faut croire que nous ne nous comprenons plus.

— C’est à cette période que j’ai rencontré Alanie, cette vieille cuisinière de la Veine. La vie ne l’a pas épargnée, et nous avons trouvé une aide mutuelle en passant du temps ensemble. J’étais occupé et loin de la maison, elle trouvait un peu de compagnie et de réconfort. Elle m’apprend à cuisiner et je vends nos produits au marché noir. Ce n’est pas grand chose mais toujours mieux que rien. Parfois je ramène un plat à la maison, cela change de pain dont nous avons l’habitude de nous nourrir. Ma mère et ma soeur ne savent même pas que je travaille et m’occupe  d’Alanie. Je pense que si ça venait à se savoir, elles me diraient de prendre soin de ma famille avant de passer du temps avec de parfaits inconnus.


- D’un naturel trop gentil et naïf, je suis toujours le premier à me faire avoir. A croire que l’amabilité ne soit plus une qualité dans ce monde… Je ne me suis battu qu’une seule fois, et autant dire que je me suis fait amocher. N’ayant aucun don de guerrier, j’ai eu pour cadeau mon endurance. Je peux courir vite et longtemps