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 ezby + men made madness and the romance of sadness

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MessageSujet: ezby + men made madness and the romance of sadness   ezby + men made madness and the romance of sadness EmptyMer 25 Fév - 21:50

men made madness and the romance of sadness


Ma tête allait exploser d’une minute à l’autre. J’avais commencé par relever mes cheveux en une queue de cheval, ce qui m’avait soulagé quelques courts instants. Pourquoi ce gosse m’avait-il enfermé ? Ma peur pour l’enfermement était connue de tous. Tout en essayant d’ouvrir une énième fois la porte, je retirai mon gilet avant de le balancer Dieu sait où et me jeter une nouvelle fois contre celle-ci, hurlant aussi fort que ma voix le puisse. J’étais piégée. J’allais sûrement mourir ici. Je criais à m’en casser la voix. Ma vue commença à se brouillait et des perles dorées roulèrent sur mes yeux. Je frappai à tel point que mon corps me suppliait d’arrêter. Après avoir frappé une nouvelle fois, je me laissai glisser le long du mur en pleurant à chaud de larmes. Mes bras étaient endoloris et mes jambes supportaient à peine mon poids sous ma panique grandissant. Le sang coulait le long de mon visage. Comment suis-je en arriver là ? J’essayai tant bien que mal de reconstituer la scène mais mon cerveau était brumeux, hors de fonction. Je pris mon courage restant à deux mains pour me lever avant de prendre mon élan pour enfoncer la porte une énième fois. A ce même moment, la porte s’ouvrit à la voler


(...)


La foule se précipitait vers moi alors que j’avais fini ma course folle au centre de Bloc. Le soleil m’aveuglait et après avoir heurté plusieurs personnes, j’avais fini ma course vautré le ventre face à la terre. Mon sang se mêla à ma salive. Les voix s’emmêlèrent et la foule s’accumula pour m’aider à me relever mais je préférai reculer sur les fesses pour éviter qu’ils me touchent.



« Bobby, arrête donc, où es-tu cachée, encore ? »
Je pouffai. J’étais sûrement l’une des meilleures à cache-cache. Je connaissais ma maison comme ma poche. Je le vis passer devant le placard où j’avais trouvé refuge. Il laissa tomber ces bras avant de reculer et referme complètement la porte de ma cachette. Je mis ma devant ma bouche pour éviter de rire trop bruyamment avant de l’entendre partir en soupirant. Gagné, encore une fois.
« Eh, je suis… » commençais-je avant de me rendre compte que j’étais bel et bien bloquée.
Je poussai plusieurs fois ma porte du placard avant de me résigner. J’étais coincée. Les minutes parurent des heures avant que ma mère ne me retrouve enfin. Recroquevillée sur-même, en pleure, les mains meurtris, les bras couverts de bleu et le gout métallique du sang dans la bouche.
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MessageSujet: Re: ezby + men made madness and the romance of sadness   ezby + men made madness and the romance of sadness EmptyJeu 26 Fév - 12:49




C'est la fin de la journée Ezra, t'as assez couru pour aujourd’hui. Comme d'habitude t'es épuisé mais t'y fais pas attention, la sortie est toute proche. Alors t'avances et t'avances entre les parois du Labyrinthe, tu rejoins même quelques camarades alors que t'en vois certain un peu plus loin. Puis tu lances une plaisanterie à ton voisin, comme pour prouver que le Capitol n'aura pas votre rire, alors qu'au fond tu sais que c'est pas la vérité. Enfin, vous franchissez la sortie, et les portes ne se refermeront que quelques heures après votre passage. T'aimerais t'allonger sur ton hamac, reposer tes muscles endoloris mais tu peux pas Ezra, pas maintenant. Tu dois d'abord te rendre dans la salle des Cartes, toi et tout les autres afin de vous entretenir avec les cartographes. Tu voudrais sauter cette étape de ton job mais tu peux pas Ezra, il ne faudrait pas que t'oublies ce qui est ancré dans ton crâne parce que ça pourrait être précieux, ça pourrait être essentiel. Sauf que t'y crois pas vraiment à tout ça, toi Ezra, oui, t'y crois pas vraiment. Tu le fais parce qu'on te le demande, c'est tout. Donc tu te rends tout de même vers cette salle en compagnie des autres. En chemin tu vois un attroupement de blocards, ils ont l'air agités, ils te feraient même penser aux troupeaux de bêtes que les trancheurs élèvent. Mais t'y fais pas plus attention Ezra, t'as pas le temps, tu t'en fiche. T'as pas la foi d'aller voir de plus prés et encore moins de comprendre ce qui se passe. Alors tu t’engouffres dans la salle sans un regard de plus vers l'extérieur. Ça parle, t'écoutes simplement. T’acquiesces parfois, uniquement lorsque c'est nécessaire. Puis tu prends la parole, quand c'est ton tour. Seules quelques minutes se sont écoulées, mais t'as l'impression que ça fait déjà une éternité. Tu passes ta main sur ton visage, puis on attire ton attention. Y'a un problème avec Bobby, qu'on te souffle à ta gauche. Sur le coup tu comprends pas, tu fronces les sourcils. Puis on t'explique que c'est elle, c'est elle qui provoque tout ce chahut dehors. Bobby. Et là tu percutes, comme un uppercut au beau milieu de ton visage. Tu te lèves d'un bond, tu t'excuses brièvement et tu sors sans même attendre qu'on te réponde. Puis tu revois l'attroupement, t'entends des cris, alors tu t'approches rapidement. T’arrives pas à la voir, t’arrives pas à t'approcher d'elle. Les secondes passent et la colère gronde dans tes veines. « Mais dégagez d'ici, bon sang ! » que tu cries à la volée. Et ça fonctionne puisqu'un silence prend place, et la plupart des blocards reculent quelques instants après. Puis tu la vois, Bobby, elle est là, à terre, recroquevillée sur elle-même. Et ça te serre le cœur de la voir comme ça. « Bobby... » que tu murmures en t'agenouillant prés d'elle. Une crise. Encore. Tu hésites, puis tu passes finalement la main dans ses cheveux. Ses cheveux mêles à la terre, elle est dans un état pitoyable mais qu'importe t'es inquiet pour elle. À ce moment là, c'est la chose la plus importe pour toi, Ezra. « Hey... regarde-moi Bobby, regarde-moi. » c'est un souffle à peine audible mais assez pour qu'il parvienne à ses oreilles. T'aimerais qu'elle relève la tète, qu'elle cesse de pleurer, qu'elle plante son tendre regard dans le tien. « C'est bon, je suis là... arrête de pleurer. » que tu dis finalement en l'entourant de tes bras, un frisson te parcourant l'échine. T'aimes pas la voir comme ça Ezra, non t'aimes pas.
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MessageSujet: Re: ezby + men made madness and the romance of sadness   ezby + men made madness and the romance of sadness EmptyVen 27 Fév - 17:36

men made madness and the romance of sadness


« Bobby… »
Sa voix n’était qu’un murmure dans le silence qui venait de s’installer. J’avais l’impression que l’on m’avait mis un poids sur la poitrine, qui me coupait la respiration. Les autres n’étaient que des ombres qui dansaient autour de moi. La boue avait recouvert la plupart de mon corps, mes vêtements étaient trempés et mes cheveux n’avaient jamais eu l’air aussi sale. La main d’Ezra se passa dans ma tignasse rousse salie par la terre mouillée. Jamais je ne m’étais sentie aussi honteuse de toute ma vie. Le contact de sa peau contre la mienne me fit l’effet d’une charge électrique. Comme à chaque fois, lorsqu’il me parlait, lorsqu’il riait de moi ou quand il m’avait serrée contre lui quand je suis remontée de la boîte.
« Regarde-moi… » compris-je vaguement.
Des larmes coulèrent sur mes joues crasseuses alors que ma respiration se faisait de plus en plus sifflante et faible. Ça passerait. Comme toujours. Je n’osais pas le regardais dans les yeux. Que pensait-il de Moi ? Je voulais être quelqu’un d’autre en arrivant ici mais je restais toujours la même : la Petite Bobby. Arrête de pleurer. Ma respiration se calmait peu à peu, surtout lorsque sa voix raisonnait dans ma tête. Je levai mes yeux bleus vers lui, encore embrumés par la peur.
« Emmène-moi loin d’ici, je t’en prie », le suppliai-je.
Dans un dernier effort, je me blottis contre lui. Ces crises, de plus en plus fréquentes, étaient peut-être les meilleures choses qui m'arrivaient. Ezra était protecteur. Il veillait sur moi et j'essayais de faire pareil pour lui, même si mon rôle consistait seulement à lui préparer quelque chose à manger. Mais je m'en voulais. Je m'en voulais de lui faire subir ça. D'être Bobby la menteuse. De lui cacher des choses qu'il était en droit de savoir. Peut-être était-ce le moment ? Non. Il n'était pas près. Je n'étais pas prête pour lui avouer. Je n'étais pas prête à perdre la personne que je chérissais le plus au monde, dans cet enfer.
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MessageSujet: Re: ezby + men made madness and the romance of sadness   ezby + men made madness and the romance of sadness EmptySam 28 Fév - 11:42




Tu la regardes comme si c'était la chose la plus précieuse pour toi. Et ici, ça l'est certainement Ezra. Tu ne comprends pas vraiment pourquoi, tu te dis que tu dois sûrement transposer l'image de ta jeune sœur sur elle. Mais peut-être qu'au fond, tu ne veux juste pas t'avouer que c'est un peu plus que ça. Alors tu passes ta main dans sa chevelure de feu, puis tu la prends dans tes bras. T'essaies de la calmer, t'essaies de faire cesser ses pleurs. Et ça fonctionne, sa respiration redevient de plus en plus régulière et ses tremblements s'estompent. Un soupir de soulagement s'échappe alors de tes lèvres, ce n'est rien de bien grave. Enfin, elle relève son visage vers le tien et à nouveau, tu te rends compte à quel point ces crises la ravagent. Tu plantes tes prunelles dans les siennes, et t'aperçois des choses que t'aimerais pas voir. De la douleur, de la tristesse, de la peur. Malgré ces crises répétitives, ça te fait toujours un choc de la voir comme ça, mais tu ne le montres pas Ezra, non, tu ne le montres pas. « Emmène-moi loin d’ici, je t’en prie. » qu'elle prononce comme une supplication avant de se blottir contre toi. Tu sens sa tète sur ton torse, normalement t'aurais sûrement été dégoutté à la vue de la terre mélangée à la bave et au sang. Mais là t'y fais pas vraiment attention, Ezra, ça ne t'arrache même pas un haut le cœur tant t'es inquiet pour Bobby. Alors tu ne réponds pas, tu la serres un peu plus contre toi avant de la soulever de tes bras. Tu t’exécutes à ces paroles Ezra, à cet instant là, tu ferais n'importe quoi pour elle. Quand tu te relèves, Bobby allongée sur tes bras, entourant ton coup de ses deux mains, t'aperçois quelques blocards autour de vous. Tiens, tu les avais oubliés eux. « Vous n'avez rien de mieux à faire que de rester planter là ? » que tu lances sarcastiquement afin qu'ils s’éclipsent, et instantanément, tu les vois se disperser tout autour du bloc. D'ailleurs tu les imites, Ezra, puisque tu fais également quelques pas vers le dortoir portant Bobby comme une princesse. Ta princesse. Mais rapidement tu la déposes délicatement à terre, appuyant son dos contre un tronc d'arbre. Puis tu t'agenouilles prés d'elle, et décolles quelques mèches de son visage afin de mieux la voir. Tu restes là Ezra, observant Bobby se calmer au fur et à mesure des secondes. « Ne bouge pas, j'en ai pas pour longtemps. » que tu prononces en te remettant sur tes pieds avant de t'avancer vers les cuisines et de revenir quelques instants accompagné d'un morceau de tissu ainsi que d'un saut d'eau. Qu'est-ce que tu ne ferais pas pour elle, Ezra ? Même toi, tu n'es pas en pleine forme Ezra. Tu reviens du Labyrinthe, exténué, avec une multitude d'écorchures sur les avant-bras. Pourtant tu n'en as que faire Ezra, à cet instant là, il n'y a que Bobby qui compte réellement à tes yeux. Tu t'assieds alors rapidement en tailleur, face à Bobby, et trempes le bout de tissu dans l'eau avant de le passer délicatement sur son visage, essuyant ainsi toutes traces de terres, de sang et de bave. À ce contact, elle marmonne quelques paroles mais tu ne relèves pas puisque tu ne comprends pas vraiment. « Chut... j'ai bientôt fini. » dis-tu en alors en plaçant ton index sur le bout de ses lèvres tout en passant d'une autre main le tissu mouillé sur son coup. T'as l'habitude des ses crises maintenant Ezra. Depuis deux mois qu'elle est là, tu sais quoi faire pour qu'elle se sente mieux. « Et si tu m'expliquais ce qui s'est passé, maintenant ? » que tu demandes finalement en replongeant le bout de tissu dans l'eau. Deux mois. Deux mois qu'elle est ici. Deux mois que tu as aperçu la petite tète rousse de Bobby immerger de la Boite. T'as l'impression que c'était hier, Ezra.


Dernière édition par Ezra Milox le Mer 4 Mar - 14:44, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: ezby + men made madness and the romance of sadness   ezby + men made madness and the romance of sadness EmptyDim 1 Mar - 15:36

men made madness and the romance of sadness


Il partit. Me laissant livrer à moi-même. M'avait-il abandonné pour aller lui-même se reposer ? Je secouais la tête pour chasser cette idée. Non. Jamais il ne me ferait ça. Quand je le vis. Mon cœur reprit ces battements normaux. Je soupirais. J'aurais préféré sourire mais mes muscles refusés de m'obéir. Il avait dans les mains un seau rempli d'eau ainsi qu'un bout de tissus. Je ne pus m'empêcher de grimacer en pensant à ce qu'il allait me faire. Cela partait certes d'une bonne intension mais panser des blessures étaient loin d'être la chose la plus agréable, pour lui comme pour moi. Je n'imaginais même pas mon état. J'avais envie de me décrasser et de dormir. De dormir à tout jamais. Ou de me réveiller de ce cauchemar qui durait depuis bien trop longtemps. Il trempa le chiffon dans l'eau et posa celui-ci sur mon visage. Oui. C'est vrai. J'avais saigné. Je ne savais même plus comment j'en étais arrivée là. Mes crises se faisaient de plus en plus fréquentes mais surtout de plus en plus violentes. Je grimaçai. Ça me piquait. Je décalai la tête, fuyant cette subtile douleur qui n'était rien, en fin de compte, comparé ce que nous avions tous vécu depuis que nous sommes arrivés ici. Un part un. Avec l'espoir de partir un jour de cet Enfer qui s'éteignait peu à peu. Je marmonnai quelques mots que même moi je ne comprenais pas le sens.
« Chut... j'ai bientôt fini » me murmura-t-il avant de mettre l'un de ses doigts devant ma bouche. Ce contact traversa l'ensemble de mon corps comme un coup d'électricité. Un délicieux coup d'électricité.
Il glissa le bout de tissu jusque dans mon coup. C'était un contact inédit. Jamais personne ne m'avait traité comme lui. Jamais. Même pas ma mère, qui préférait s'occuper des autres. Il avait des cernes violacés, les traits fatigués et le corps mutilé. Il était là, à s'occuper de moi alors qu'il devrait être couché en attendant l'heure du repas. Ezra était surement l'homme le plus courageux que je n'eus jamais à vue.
« Et si tu m'expliquais ce qui s'est passé, maintenant ? » me demanda-t-il au bout d'un moment visiblement inquiet.
Je commençai par hausser les épaules, ne sachant quoi lui dire. C'est vrai. Que m'était-il réellement arrivée ? J'essayai de remettre mes idées en place. Quelques flashs me revinrent en mémoire. Les larmes me remontèrent aux yeux. Je baissai les yeux vers l'un de ses bras, crasseux et meurtri. Je me risquai à caresser l'une de ces blessures, sachant pertinemment l'effet que cela faisait. Je lui pris le tissu humide des mains pour le poser délicatement sur l'une des blessures. Je pris le risque de parler. Ma voix était rauque, à tel point j'avais soif.
« Je devais aller plus tôt en cuisine et... je crois que quelqu'un m'a enfermée. Je... j'ai paniqué... Je sais que c'est stupide. Que je devrais contrôler ce genre de choses mais... je n'ai pas réussi. Enfin... pas longtemps. Et quelqu'un à ouvert et je suis partie en courant. Ils... – je me risquai à lever la tête vers lui – ils me regardaient comme une bête de foire... »
Je marquai un temps de pose. Peut-être était-il temps que je m’occupe de lui. Il avait tellement fait pour moi depuis mon arrivée au Bloc. Il m’avait fait des promesses et les avais tenu ou avait ne serait-ce qu’essayer de m’aider. Je passais ma main sur ma joue pour retirer la boue sèche de mon visage tout en continuant de retirer le sang sur son bras.
« Et toi ? finis-je par dire. Pourquoi es-tu ici alors que tu devrais te reposer ? »
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MessageSujet: Re: ezby + men made madness and the romance of sadness   ezby + men made madness and the romance of sadness EmptyMer 4 Mar - 14:34




T'as les mains mouillées, Ezra. Tu passes le bout de tissu sur son visage, puis sur son coup afin d'effacer toutes les saletés. Et peut-être afin d’effacer sa douleur aussi. Parce que tu veux qu'elle sache, Bobby, que tant que tu es là, auprès d'elle, elle ne risque rien. Tu peux pas la voir souffrir, Ezra, ça te tue. Et même si tu comprends pas pourquoi, ça te fout le boule au ventre. À ce moment là, il n'y a plus que vous deux. Toi et Elle. Elle et Toi. T'as l'impression que le temps s'est arrêté pour vous. Pour vous donner une chance, un petit moment. Sauf que Bobby, elle ne va pas bien, elle souffre. Alors tu te risque à l’interroger, à lui demander ce qui s'est passé. T'as une petite idée là-dessus, Ezra, maintenant tu connais chacune de ses peurs, de ses phobies, de ses cauchemars sur le bout des doigts. Mais tu lui demande tout de même, parce que tu veux savoir, tu veux l'entendre de sa voix. Elle ne réponds pas tout de suite, Bobby, elle hausse les épaules et baisse son visage vers ton bras gauche qui s'est stoppé dans son mouvement. Elle avance sa main, ses doigts effleurent tes égratignures, et ton cœur, il loupe un battement. Ça te fait mal. Un peu. Ce ne sont pas des blessures bien profondes, mais ça a saigné dans le Labyrinthe. Un peu. T'avais pas prévu d'aller voir un medjack pour ça. Tu n'y prends pas compte de toute façon, non, ce que tu remarques, toi, c'est ce doux frisson qui parcourt ton échine à son contact. Puis elle attrape le tissu qui se trouve dans ta main droite, et à son tour, elle le passe sur ta peau. Ça t'arrache une grimace, Ezra, mais t'as pas envie de retirer ton bras, parce t'es bien, comme ça. Les rôles s'inverse le temps de quelques secondes, puis Bobby, elle brise le silence qui s'est installé. « Je devais aller plus tôt en cuisine et... je crois que quelqu'un m'a enfermée. Je... j'ai paniqué... Je sais que c'est stupide. Que je devrais contrôler ce genre de choses mais... je n'ai pas réussi. Enfin... pas longtemps. Et quelqu'un à ouvert et je suis partie en courant. Ils... » qu'elle dit doucement avant de relever son visage. Tu comprends alors à quoi est du sa crise précédence. Elle est claustrophobe Bobby. Et tu n'imagines même pas, ô combien elle a du paniquer, seule, dans cette pièce. Tu bois chacune de ses paroles, Ezra. T'aimes pas, t'aimes pas la voir comme ça, parce que t'as mal pour elle. « Ils me regardaient comme une bête de foire... » elle continue, en relavant son visage vers le tien, t'aperçois une perle rouler le long de sa joue rougie par sa crise. Alors t'ancres tes prunelles dans les siennes, tu poses ta main libre sur sa joue, et ton pouce effleure finalement sa peau. T'essuies sa larme, puis t'approches un peu plus ton visage du sien avant de déposer tes lèvres sur son front. « Hey... tu n'es pas une bête de foire, ok ? T'as pas à avoir honte Bobby, on a tous nos propres démons tu sais. » que tu souffles en te redressant. T'es pas doué Ezra, pour réconforter les gens, mais tu espères que ces quelques paroles suffiront. « Et toi ? Pourquoi es-tu ici alors que tu devrais te reposer ? » qu'elle demande alors quelques instants après. A vrai dire, t'en sais trop rien Ezra. Même toi, tu n'a pas de réponse à cette question. T'es censé être en salle des cartes à cet instant, pourtant t'es là, avec Bobby, simplement parce qu'elle avait besoin d'aide. Alors tu baisses ton regard vers ses mains qui s'activent toujours, avant de relever la tète. « Parce qu'il semblerait qu'une petite rousse n'aille pas bien, et je dois avouer que je tiens beaucoup à mon pain du matin. Puis je sens que si il t'arrivait quelque chose, ma sœur ne me pardonnerait jamais. » que tu réponds finalement, un sourire en coin. T'es pas doué pour exprimer tes sentiments Ezra, alors tu réponds sur le ton de la rigolade. Tu ne sais faire que ça Ezra, blaguer et déconner, c'est ton seul moyen de réconfort. Alors tu te dis que peut-être ça marchera pour Bobby. Parce que tout ce que tu souhaites, Ezra, c'est pas le pain du matin, mais que Bobby aille mieux. « Je devrais être en salle des cartes, normalement. Mais bon, tampis. » que tu ajoutes en t'imaginant ce qui pourrait retomber sur toi si tu n'y retournes pas avant le dîner. Même si au fond tu n'y prends pas vraiment compte, parce que tout ce qui compte réellement à ce moment là, c'est Bobby.
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