« Don't give up. » ft Ashley Benson PSEUDO/PRENOM ✻ A girl is no one   ÂGE/PAYS ✻ France depuis 22 ans. FREQUENCE DE CONNEXION ✻ Souvent. PERSONNAGE ✻ PV. UN DERNIER MOT ? ✻ Amour sur vous

Nom complet ✻ On t'appelait Elizabeth avant. Maintenant c'est simplement Lizzie. Parce que l'époque de l'innocence est finie. Il n'y a plus de masque pour se cacher. Il ne reste que la sueur sur ton front en guise de vérité. Tu portes encore le même nom. Gravé dans tes yeux. Celui des Castairs. Âge ✻ Les pétales sont tombés depuis vingt printemps déjà. Date de naissance ✻ Ton coeur s'est mis à battre le 1 mars 2338. Ancienne occupation ✻ Avec tes soeurs, tu aidais ton père à soigner ses patients. Sans te douter qu'un jour, ces connaissances seraient essentielles à ta survie. Arrivée au Bloc ✻ Au début, tu comptais les minutes, les heures, les jours, les semaines. Puis tu as arrêté comme si le temps avait cessé d'avancer. Pourtant il continue de tourner. Sans toi probablement. Parce que tu ignores que ça fait dix mois déjà. Il te semble avoir passé une existence entière prisonnière. Rôle ✻ Ton expérience médicale est une véritable aubaine au sein du labyrinthe. Alors tout naturellement, tu es devenue maton des medjacks, faisant de ton mieux pour soigner tes frères et soeurs piégés ici. Niveau cœur ✻ Tu t'es prise d'affection pour tes semblables sans t'interroger sur la véritable nature de tes sentiments. La question ne t'effleure même pas l'esprit. Pourtant, les battements au fond de ta poitrine hurlent de vie. Orientation sexuelle ✻ Les regards que tu poses sur les silhouettes masculines trahissent les désirs enfouis au fond de ton corps. Ancien lieu d'habitation et milieu social ✻ Tu vivais dans les lotissements parce que les revenus de ton père vous permettaient de tenir bon mais la classe moyenne est loin d'être de tout repos. Quelle est ta mentalité au Bloc ? ✻ Tu es ce rayon de soleil qui brille dans le ciel, cette étoile au milieu de la nuit sombre. Un sourire incrusté sur les lèvres pour rappeler aux plus démunis de ne jamais abandonner. Et surtout, de garder espoir. Tu veux qu'ils se battent pour rester en vie car aucun d'entre eux ne méritent d'être ici. Des enfants lâchés dans l'arène pour des crimes qu'ils n'ont même pas commis. Quelle est cette justice barbare ? Tu es indignée de votre condition et c'est cette rage qui te motive à survivre. Seconde après seconde. Tu ne sais pas si tu sortiras vivante du labyrinthe alors tu tiens à ce que tes actions ici aient de l'importance. Parce que chaque jour peut être le dernier, demain est le rêve d'aujourd'hui. Avant d'être moissoné(e), quelle était ta vision du Capitole ? ✻ Tu ressens toujours la même chose à l'égard de cette espèce. C'est à dire un profond dégoût. Et ce, rien que de les imaginer en train de mater l'un de tes frères se démener pour trouver une sortie. Néanmoins, tu as bien conscience que le problème ce n'est pas la luxure de ces gens. Le véritable bémol c'est la société en soi. Tellement cruelle que c'en est inimaginable. Depuis ton arrivée dans le labyrinthe, une seule idée t'obsède: la dislocation du gouvernement.

Ton sourire est une source de lumière pour les autres. Parce qu'ils réchauffent leur coeur meurtri par les jours qui passent et se ressemblent. Comme une chanson qui n'en finit plus. Un instrument rouillé. Une note fausse. Un accord qui sonne creux. Tu as pris l'habitude d'être ce papillon fluorescent au milieu de l'obscurité parce que tu ne supportes pas de les voir souffrir. Parce qu'ils ont besoin d'un peu de gaieté quand le monde entier est plongé dans le noir. Et peut-être que toi aussi, tu en as besoin dans le fond. Tu sembles forte, capable de faire face quoi qu'il arrive. Tu ne paniques pas lorsque la situation devient grave et pourtant tu es bien plus vulnérable qu'il n'y paraît. Sous cette aura lumineuse, se dissimule de la souffrance ramassée en silence. Tout au long de ton enfance ton père a causé les premières cicatrices au fond de ton coeur.

Encore aujourd'hui, tu peux les sentir vibrer dans ta poitrine. Elles sont toujours vivantes. Respirant au rythme de tes poumons qui se soulèvent. Tes soeurs te manquent effroyablement. Chaque jour un peu plus. Chaque mois un peu moins. Comme si la notion du temps te dépassait. Parfois, tu as l'impression d'avoir grandi ici, aux côtés de ces enfants que tu côtoies quotidiennement. Ils sont ta famille, ta maison, ton abri. Tu mets tout en oeuvre pour les garder en vie et pourtant, ça ne te semble jamais assez. Tu aimerais faire plus que les soigner. Tu aimerais les aider à s'échapper de cette prison d'acier. L'enfermement n'est pas facile à vivre, loin de là. C'est une épreuve où chaque décision est déterminante. Et les émotions peuvent tout faire basculer. La peur principalement. Elle se répand telle une traînée de poudre. L'ignorer est bien souvent difficile parce que tu ne peux pas t'échapper.

Il n'y a nulle part où aller. Alors tu te focalises sur tes objectifs pour ne pas perdre pied, ayant conscience qu'on peut vite déraper par ici. En un instant. Une fraction de seconde et c'est fini. C'est aussi pour ça que tu continues de sourire. Afin de te raccrocher à quelque chose. Quelque chose de bien, de bon, d'agréable. Quelque chose qui t'anime. Au-delà de ta rage, de ton indignation et de ta colère. Parce qu'elles finiront par disparaître à leur tour, emportées par le vent. Et il ne restera que des cendres de leur passage. Tandis que l'espoir, lui, continuera de brûler. Sans flamme, sans feu. Il brûlera éternellement dans la lueur de tes yeux. Au fond de ce regard incandescent qui se nourrit des convictions de son être. Si tu t'en sors, tu feras tout ton possible pour renverser le gouvernement actuel. Mais si tu ne t'en sors pas, tu sais que tu partiras en ayant pris la bonne décision. Celle de prendre les armes.